The site American Cocker Spaniel is intended to promote this Cocker, dear to the unconditional of the breed. It was made by enthusiasts, to make it better known to the greatest number! While browsing these pages, you will not ignore anything of this Rascal of Cocker, so endearing and whole devoted to his family!
Le Cocker Américain est le cousin du Cocker Anglais : c'est le plus petit des Spaniels — il est appelé aussi Epagneul Cocker Américain ou American Cocker Spaniel. Il n'est pas têtu comme son cousin anglais peut l'être parfois — il n'a qu'un désir : plaire et charmer son entourage. Vous allez vite tomber sous son charme !
Le Cocker Américain est classé dans le groupe 8 de la classification FCI (Fédération Cynologique Internationale), section 2 : chiens leveurs de gibier et broussailleurs — il n'est pas soumis au travail. 

le site des amoureux du cocker américain
Gravure de Sky Butler

The beginnings of the American Cocker in France, by the pioneer of the breed.

À l'exposition de Paris, en 1956, le cap­i­taine Léon Blair présen­ta un Cock­er Améri­cain blanc et noir et un sec­ond, blanc et orange qui, par la suite, furent ven­dus à M. Bedel. Ils furent inscrits au Livre des Orig­ines Français sous les numéros 1 et 2 mais né firent pas souche.
J'avais admiré un cer­tain nom­bre de spéci­mens très typés et très élé­gants dans une revue améri­caine. En fait, j'ai eu le coup de foudre. J'ai voulu en savoir plus et après de nom­breux con­tacts aléa­toires, je suis entrée en cor­re­spon­dance avec Mrs Poiggs, une grande éleveuse de Boston, qui a choisi pour moi le cou­ple de mes rêves : un mâle plutôt pla­tine, Bigg's Snow Prince, et une femelle noire, Bigg's Promise. Ils arrivèrent en France dans les années 60. La pre­mière expo­si­tion à Bel­la­gio, en Ital­ie, fut un suc­cès pour Promise dès l'année suiv­ante. En revanche, à Paris, en 1959, le cou­ple né fut pas très bien accueil­li, tant par les exposants que par les éleveurs. Mais j'avais du courage à reven­dre. Mon ent­hou­si­asme né fut pas entamé pour autant. Aidée de ma petite chi­enne Promise, gaie et enjôleuse, j'eus vite fait de gag­n­er les sym­pa­thies, d'autant plus que les portées arrivaient. Mon affixe, de la Haulte Fortelle, est par la suite devenu l’emblème d'une lignée de cham­pi­ons inter­na­tionaux de divers­es couleurs et notam­ment des couleurs crème très recon­naiss­ables.
Puisque l'occasion m'en est don­née, j'aimerais me sou­venir d'un vieil ami, qui a per­mis à l'élevage d'atteindre son apogée. Il s'agit de Malin Plu­to de la Haulte Fortelle, qui est devenu cham­pi­on français, inter­na­tion­al, belge et mon­di­al à trois ans.

Peu à peu, les Cock­ers Améri­cains pre­naient place en France.
En 1968, des éleveurs pas­sion­nés vin­rent rejoin­dre les plus grands, en impor­tant des pluri­col­ores qui, par la suite, sont devenus ou ont engen­dré de grands cham­pi­ons. Denise Man­gold et Jean-Louis For­ri­er ont créé l'élevage "Forman's" en 1985. J'ai tou­jours encour­agé les éleveurs de cette trempe et je suis tou­jours un peu émue quand je vois de beaux chiens bien toi­let­tés et bien présen­tés, qui repro­duisent à leur image. L’élevage, c'est aus­si savoir choisir les géni­teurs qui garderont au Cock­er Améri­cain tou­jours ses qual­ités, dans le stan­dard de la race. Peu d'éleveurs per­sévèrent, mais ceux qui le font ont au cœur une pas­sion qui né peut pas s’éteindre.
Main­tenant, quand je me sou­viens de toutes les joies et les décep­tions qui précè­dent ou suiv­ent les expo­si­tions, je suis heureuse d'imaginer l‘avenir, cer­taine aujourd'hui que celui du Cock­er Améri­cain est assuré.
À tous les éleveurs chevron­nés ou débu­tants qui liront cette pré­face, je demande de me garder une place dans leur cœur car, s’il faut beau­coup de courage pour élever des Cock­ers Améri­cains, il faut égale­ment énor­mé­ment d'amour. Je suis sûre que tous, vous en avez à partager.

Fran­coise Firmin­hac,
Prési­dente d'honneur du Spaniel Club Français,
Offici­er du Mérite agri­cole
La Vigne-aux-Loups, le 24 sep­tem­bre 1993.

Extrait de l'ouvrage LES COCKERS, de Denise Man­gold et Eliane Rousseau — Edi­tions De Vec­chi, 1994.