THE DYSPLASIA : Reminders & conseils durant la croissance du chiot
« La dysplasie provient d'une malformation de l'articulation coxo-fémorale qui apparaît durant la croissance et qui entraîne une instabilité articulaire et le développement d'arthrose. Toutes les races peuvent être concernées par cette affection, mais les plus touchées sont les races lourdes et charpentées (ex : St-Bernard, Terre Neuve, Rottweiler, Bouvier bernois) ainsi que certaines races moyennes à grandes (ex: Berger Allemand, Golden Retriever, …). Le plus souvent, les deux hanches sont atteintes.» Charles René SaintRemy (Source SCC)
Il est quasiment impossible de savoir si un chiot est atteint de dysplasie de la hanche en observant sa seule démarche. Les « apprentis experts » qui dispensent leurs conseils à tort et à travers, affolant de crédules maîtres rencontrés en promenade avec leur chiot, par des diagnostics complètement erronés, se laissent souvent leurrer par une oscillation des jarrets ou par certains mouvements saccadés du postérieur : ces phénomènes sont dus à la croissance et né sont en aucun cas liés à une quelconque pathologie.
Plusieurs degrés de gravité sont constatés. Ils donnent lieu à un classement officiel :
- Classe A : Chien non dysplasique avec articulation parfaite et un angle de N‑O supérieur à 105º : aucun signe de dysplasie.
- Classe B : Chien non dysplasique avec articulation imparfaite et un angle de N‑O compris entre 90º et 105 : état des hanches presque normal.
- Classe C : Chien dysplasique avec pincement articulaire, un acétabulum trop peu creusé ou une tête fémorale aplatie et un angle N‑O compris entre 80º et 90º : dysplasie légère.
- Classe D : Chien dysplasique avec une articulation subluxée et un angle de N‑O inférieur à 90º.
- Classe E : Chien dysplasique grave avec luxation totale de l'articulation et un angle de N‑O inférieur à 90°.
« La dysplasie de la hanche n'est pas une pathologie bien cernée, beaucoup de facteurs entrent en jeu, certains contrôlables, d'autres non. Face à elle, chaque chien est unique. » Courtoisie UMES, docteur vétérinaire, Sandrine PAWLOWIEZ
S'il né fait aucun doute que la dysplasie est dans la majorité des cas héréditaire, ce n'est pas le seul facteur en cause, la dysplasie est en fait multifactorielle !
- Le GENE HEREDITAIRE est très complexe. La dysplasie né dépend pas d’un seul gène mais de l’influence combinée de plusieurs gènes. Il faut l’addition d’un certain nombre de gènes défavorables pour que la maladie s’exprime. Tous les animaux porteurs n’expriment pas la maladie. Il y a donc une difficulté certaine à l’éradiquer par la sélection génétique.
Encore là, il est possible que les gènes fautifs né se soient pas manifestés chez les parents mais qu’ils se déclarent chez le chiot.
- Les CONDITIONS OF VIE interviennent également dans une proportion très importante autant pour l’apparition que pour la progression et la sévérité de la maladie :
- l'alimentation est un facteur déclenchant très important.
- l'exercice physique. Il faut éviter de trop forcer sur l’exercice physique durant toute la période de croissance du chiot.
- Eviter les exercices violents (comme grimper un escalier) et limiter les risques de traumatismes pouvant entraîner des déformations articulaires définitives.
Voici pourquoi on né doit jamais laisser les chiots sauter, monter, descendre les escaliers, au cours de leur croissance :
- L'alimentation né doit être ni trop riche en énergie, ni déficiente durant la croissance
- préférer une croissance lente et harmonieuse à une croissance trop rapide due à une alimentation trop énergétique ou avec excès de calcium ou de vitamine
- éviter un excès de poids. Une alimentation adaptée et bien équilibrée permettra le maintien strict du poids normal du
- Les exercices produisant des efforts excessifs notamment pendant la période de croissance doivent être limités
- pour développer les masses musculaires, privilégier des balades tranquilles et la natation sans excès, adaptées à l’envie du chiot.
- d’une manière générale, pour chaque activité physique (c’est à dire promenade, formation, jeux, course, jeux avec les autres chiens), limiter la durée à 5 minutes par mois de vie.
- par exemple, pour un chiot de 8 semaines, seulement 10 minutes d'activité physique par jour !
- pour un puppy de 6 mois, seulement 30 minutes d'activité physique par jour !
- éviter toute forme de sauts qui pourraient traumatiser votre compagnon ou nuire à ses articulations sur le long terme. Ainsi, éviter de le faire utiliser les marches d’un escalier, ou de le faire entrer ou descendre d’un véhicule, monter sur le canapé,
- éviter les sols glissants comme linoléum, carrelage… qui sont sources de chutes.
- Comportement. Empêcher que votre chien né se tienne sur ses pattes arrière.
Sources diverses : SCC. Point Vétérinaire. Didier Jaminet & Charly St Remy. Dr Alain Fournier. Dr Guillaume Ragetly. Dr Lebernard. Dr Sébastien Mirkovic (L’Hormet — 42210 Saint-Cyr les vignes).
10 Things important SUR THE DYSPLASIA CANINE OF THE HIP by Carole BEUCHAT — PhD
Hip dysplasia is a hot topic in dogs, if it's possible to stay "hot" for 50 years. Researchers have been working hard for decades looking for solutions, and breeders have been doing their best to reduce the risk of producing affected puppies. But still the problem remains.
Quelques choses simples peuvent réduire l'incidence de la dysplasie de la hanche, en comprenant quelques éléments fondamentaux. Voici les 10 points les plus importants que vous devez connaître.
La dysplasie de la hanche n'est pas une anomalie congénitale ; ce n'est pas présent à la naissance. Plusieurs études ont démontré que tous les chiots normaux naissent avec des hanches «parfaites»; c'est-à-dire qu'ils sont «normaux» pour un nouveau-né sans aucun signe de dysplasie. Les structures de l'articulation de la hanche sont cartilagineuses à la naissance et né se transforment en os que lorsque le chiot grandit. Si un chiot développe une dysplasie de la hanche, le processus commence peu de temps après la naissance.
This is the hip joint of a 1 day old puppy. The cartilage tissue does not show up on an x-ray until the minerals are deposited that form bone. Proper development of the joint depends on maintaining the proper fit between the head of the femur and the socket (acetabulum).
""The hip joints of all dogs are normal at birth. The joints continue to develop normally as long as full congruity is maintained between the acetabulum and the femoral head... The acetabular rims are stimulated to grow by mild traction applied by the joint capsule and gluteal muscles attached along their dorsal borders, and from pressure by the femoral heads upon the articular surfaces... The morphologic characteristics of the complex hip structure show that biomechanical behavior is the prime influence in the growth of this joint." (Riser 1985) " (Riser 1985)
La dysplasie de la hanche a tendance à être plus fréquente chez certaines races que chez d’autres et dans certaines lignées que d’autres, ce qui indique qu’il existe une composante génétique dans la maladie. Cependant, les scientifiques recherchent depuis des décennies des gènes responsables du développement de la dysplasie de la hanche chez le chien, sans succès.
Genes that are associated with hip dysplasia have been identified in some breeds, but they are breed-specific; that is, the assortment of genes is different in every breed. (For example, see studies on the German Shepherd dog (Marschall & Distl 2007, Fells & Distl 2014, and Fels et al 2014), Bernese Mountain Dog (Pfahler & Distl 2012), and Labrador Retriever (Phavaphutanon et al 2008). Genes that could cause hip dysplasia have not been found in any breed. & Distl 2007, Fells & Distl 2014 et Fels et al 2014), Le Bouvier Bernois (Pfahler & Distl 2012) et le Labrador (Phavaphutanon et al 2008). Jamais les gènes qui pourraient causer une dysplasie de la hanche n'ont été trouvés dans aucune race.
It's unlikely that researchers are going to discover an easy genetic solution to the problem of hip dysplasia. It is a complex trait that is influenced by both genes and environment, and there is no simple solution just over the horizon. We should be able to improve genetic progress by using selection strategies that are as efficient and effective as possible such as estimated breeding values, EBVs. One great advantage of using EBVs is that the genes responsible for a trait don't need to be known; you need only a pedigree database and information about affected animals. EBV (Estimated Breeding Values). L'un des grands avantages de l'utilisation des EBV est qu'il n'est pas nécessaire de connaître les gènes responsables d'un trait. vous n'avez besoin que d'une base de données généalogiques et d'informations sur les animaux affectés.
Bien qu'il y ait une influence génétique sur la dysplasie de la hanche, l'héritabilité du trait est plutôt faible. De nombreuses études ont montré que la variation génétique né représente qu'une fraction modeste de la variation des scores de hanche, généralement de 15 à 40%. Cela signifie qu'une partie de la variation de la qualité des hanches est le résultat d'influences non génétiques ou "environnementales". C'est l'une des raisons pour lesquelles des décennies de sélection rigoureuse n'ont eu pour résultat que de modestes réductions de la dysplasie de la hanche chez certaines races. Au rythme actuel des progrès et en sélectionnant uniquement par phénotype, il faudrait peut-être des décennies pour parvenir à une réduction significative de l'incidence de la dysplasie de la hanche (Lewis et al. 2013).
Comprendre les facteurs environnementaux spécifiques qui jouent un rôle dans le développement de la dysplasie de la hanche devrait nous permettre de réduire le nombre d'animaux atteints de dysplasie de la hanche, même si les bases génétiques né sont pas encore comprises. Cela réduirait la douleur et la souffrance importantes, ainsi que les dépenses et le chagrin endurés par les propriétaires d'un chien affecté. Il n'y a aucune raison pour que nous né prenions pas de mesures actives pour le faire maintenant.
The top three environmental factors that have been found to play a significant role in the develop of dysplastic hips are: a) joint laxity, b) weight, and c) exercise (see below).
Puppies are born with perfect hips, and if the hips do not develop laxity the dog does not develop hip dysplasia (Riser 1985). Joint laxity occurs when the head of the femur does not fit snugly into the acetabulum. This could be the result of traumatic injury, overloading of the joint by weight, lack of muscle strength, or adductor forces (e.g., bringing the legs together). Joint laxity is the primary factor that predisposes a dog to the development of hip dysplasia.
Chez le chien comme chez de nombreux autres vertébrés (y compris l'homme), la tête du fémur chez le nouveau-né est maintenue en place de manière sûre par un ligament fort, appelé aussi "ligament rond" ou "ligament de Teres".
Une extrémité de ce ligament est attachée à la tête du fémur et l'autre extrémité à la paroi interne de l'acétabulum (la cupule du bassin).
You can see the teres ligament in this illustration (labeled "LIGAM TERES").
If the femoral head is not positioned properly in the socket, the forces on the hip will be abnormal. Instead of being distributed across the inner surface of the socket, the forces on the joint will be concentrated in a smaller area on the weaker rim of the acetabulum. The result will be damage to the rim of the socket when a load is placed on the hip joint.
Le ligament teres doit maintenir fermement la tête du fémur dans la cavité du chiot en croissance, tandis que les muscles qui soutiendront la hanche se développent et se renforcent. Mais chez certains chiots, le ligament montre des signes de dommages avant même d'avoir un mois (Riser 1985).
"The teres ligaments of the hip joints were edematous [swollen], a few ligament fibers were torn, and capillary hemorrhage dotted the surface of the ligaments at the point of the tears. These changes were considered the first findings that might be linked to hip dysplasia." "
The abnormal forces on the femur and acetabulum that are caused by joint laxity result in the trauma that causes hip dysplasia and osteoarthritis of the hip.
""There is no evidence that a primary defect of bone exists but rather the disease is a failure of the muscles and other soft tissues to hold the hip joint in full congruity. This is further supported by the fact that bony dysplasia can be increased, decreased, or prevented by controlling the degree of joint instability and incongruity. No other malformations are associated with the disease. A causal relationship between muscles and soft tissue defects or pathologic changes other than lack of muscle mass or strength has not been established... Hip dysplasia is a concentration of factors from a pool of genetic weaknesses and environmental stresses that fall into a programmed pattern of progressive remodeling and degenerative joint disease." (Riser 1985) " (Riser 1985)
S'il existe une laxité dans l'articulation de la hanche, l'ampleur des dommages causés au fémur et à l'acétabulum dépendra de l'ampleur des forces exercées dans l'articulation de la hanche. Plus le chien est lourd, plus les forces sont fortes et, par conséquent, plus le risqué de dysplasie de la hanche et d'arthrose est élevé.
Puppies that weigh more at birth as well as those with higher growth rates (so they get heavier sooner) have a higher risk
modifications dégénératives de l'articulation de la hanche (Vanden Berg-Foels et al 2006).
As this graph shows, puppies kept on a restricted diet (gray line) have a dramatically lower risk of dysplasia chez les chiots soumis à un régime alimentaire restreint (ligne grise) et celle-ci se développe beaucoup plus tard que chez les chiots nourris à des rations normales (ligne noire) (Smith et al 2006).
At four years old, less than 10% of dogs kept on a restricted diet (25% less than the control diet) were dysplastic, while at the same time more than 30% of the dogs in the control group were dysplastic. As an added advantage, dogs on restricted diets live longer, too (Kealy et al 2002)!
Malheureusement, de nombreux chiens (y compris les chiens de concours !) ont un excès de poids (McGreevy et al 2005, Corbee 2013), et l’obésité pourrait bien être le facteur environnemental le plus important ayant une incidence sur le développement de la dysplasie de la hanche et de l’arthrose. Mais le poids corporel est un facteur que nous pouvons contrôler.
Although progress from genetic selection will take many generations, the incidence of hip dysplasia in dogs could be immediately and dramatically reduced simply by practicing better weight management. l’incidence de la dysplasie de la hanche chez le chien pourrait être immédiatement et considérablement réduite simplement en pratiquant une meilleure gestion du poids.
L'exercice renforce les muscles des jambes et du bassin, ce qui augmente la stabilité de l'articulation de la hanche. Mais tous les exercices né sont pas égaux.
Les chiots élevés sur des surfaces glissantes, ou ayant accès à des escaliers s’ils ont moins de 3 mois, courent un risqué plus élevé de dysplasie de hanche, tandis que ceux qui sont autorisés à faire de l’exercice sur un sol meuble et irrégulier (comme dans un parc) ont un risqué plus faible (Krontveit et al 2012). Les chiens nés en été ont un risqué plus faible de dysplasie de la hanche, probablement parce qu'ils ont plus de possibilités de faire de l'exercice en plein air (Ktontveit et al 2012). D'autre part, les chiens âgés de 12 à 24 mois qui poursuivent régulièrement une balle ou un bâton lancé par le propriétaire courent un risqué plus élevé de développer des hanches dysplasiques (Sallander et al 2006).
La période la plus critique pour une croissance et un développement corrects de la hanche chez le chien va de la naissance à 8 semaines. Le type d'exercice auquel les chiots sont exposés est donc primordial pendant cette période.
Alors que les chiots grandissent rapidement, il est essentiel de bien les nourrir.
Growing puppies need to eat enough to support growth but they should not be fat, because any extra weight can increase the risk of developing hip dysplasia (Hedhammar et al 1975, Kasstrom 1975). An additional problem is that puppies getting too much food could also consume too much of specific nutrients. Puppies provided a quality commercial puppy food that is fed in the proper amount will have a nutritionally balanced diet and should not receive any supplements. Dietary supplements, especially of calcium, are not only unnecessary but could cause serious problems. There is no evidence that supplemental protein or vitamins will reduce the risk of hip dysplasia (Kealy et al 1991, Nap et al 1991, Richardson & Zentek 1998). aucun complément. Les compléments alimentaires, en particulier le calcium, né sont pas seulement inutiles, mais peuvent également causer de graves problèmes. Il n'y a aucune preuve qu'un apport supplémentaire en protéines ou en vitamines réduise le risqué de dysplasie de hanche (Kealy et al. 1991, Nap et al. 1991, Richardson & Zentek, 1998).
La plupart des traitements de la dysplasie de la hanche sont plus faciles et plus efficaces chez les jeunes chiens. Si les symptômes précoces sont négligés et que le dépistage n’est effectué qu’après 24 mois ou plus, la fenêtre de temps offrant le meilleur pronostic en réponse au traitement aura disparu (Morgan et al, 2000). Les signes de boiterie apparaissent généralement lorsque le chiot est âgé de 4 à 6 mois, mais après un mois ou deux, le chien paraîtra souvent mieux. En effet, les dommages du bord acétabulaire, tels que les microfractures, auront été guéris et le chien né souffrira plus, mais le développement de la dysplasie et de l’arthrose se poursuivra. À partir de là, le chien pourrait né plus afficher de signes cliniques pendant des années, alors que les dommages pathologiques progressaient.
La laxité de l'articulation peut être déterminée dès l'âge de 4 mois (soit par palpation ou PennHIP). Si elles sont détectées tôt, les interventions visant à limiter les dommages supplémentaires peuvent inclure une perte de poids, une modification de l'exercice et des activités, ou une intervention chirurgicale — mais cela doit être fait avant la fin de la croissance du squelette. Les éleveurs doivent informer les nouveaux propriétaires des chiots des facteurs pouvant augmenter le risqué de développer une dysplasie de la hanche et leur conseiller de passer immédiatement un examen vétérinaire en cas de signe de boiterie.
La sélection génétique devrait continuer à produire des progrès modestes dans la réduction de la dysplasie de la hanche. Mais une réduction significative et immédiate du nombre d'animaux atteints pourrait être obtenue par un meilleur contrôle des facteurs environnementaux non génétiques. La gestion du poids, l'exercice approprié, une nutrition appropriée et une intervention précoce dès les premiers signes de boiterie sont des mesures simples que nous pouvons prendre pour réduire considérablement la douleur et la souffrance causées par la dysplasie de la hanche. La recherché se poursuivra sûrement, mais nous disposons déjà des informations nécessaires pour résoudre ce problème.
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