cockers américains Barbara Butler

LES ORIGINES DU COCKER SPANIEL ET DE L'AMERICAN SPANIEL CLUB

By Elaine E. Mathis

Les Spaniels en Amérique remontent à 1620 et à l’arrivée du Mayflower. Ce navire transportait deux chiens lors de son voyage en Nouvelle-Angleterre, un Dogue et un Spaniel.

Cependant, il est impossible de retracer l’ascendance des chiens de race actuels sur ces deux chiens puisque les pédigrées et les stud-books n’étaient pas disponibles avant le début du XIXe siècle.

À cette époque, les Spaniels étaient divisés en deux var­iétés : les Spaniels brous­sailleurs et les Spaniels d’eau. De ces pre­miers spéci­mens ont jail­li les nom­breuses var­iétés de Spaniels que nous avons aujourd’hui, y com­pris les Toys. Après cela, les ter­mes Springer, Springer Spaniel, Cock­er, Cock­ing Spaniel, Field, Eng­lish Type, etc. sem­blent s’appliquer aux Spaniels de toutes tailles et la divi­sion que nous avons aujourd’hui dans la famille des Spaniels s’est dévelop­pée à par­tir de cette péri­ode. Une autre par­tie de l’histoire est que, puisque les Spaniels sont tous issus des mêmes lignées et portées, la lim­ite de poids max­i­male de 28 livres était la lim­ite entre le Cock­er et le Field. Les spéci­mens de plus de 28 livres ont été caté­gorisés Field Spaniels. Le terme «Cock­er» a été attribué à la plus petite et à la plus com­pacte famille de ce groupe, car il était util­isé pour le tir à la bécasse (wood­cock en anglais).

Les enreg­istrements de Cock­ers remon­tent à 1879. La pre­mière souche de Cock­er à être bien con­nue et à franchir des étapes déci­sives en vue de sa recon­nais­sance en tant que race dis­tincte en Angleterre est le l’élevage «Obo» de M. James Far­row. Le Nation­al Amer­i­can Ken­nel Club (l’actuel Amer­i­can Ken­nel Club) a pub­lié son pre­mier livre généalogique à St. Louis, Mis­souri. Le tout pre­mier Cock­er enreg­istré était un mar­ron et blanc, nom­mé Cap­i­taine, et por­tant le numéro 1354. Le pre­mier noir et feu enreg­istré était Jock­ey, numéro 1365. Ce n’est qu’au moment de la pub­li­ca­tion du vol­ume 2, en 1885, qu’un Cock­er noir a fait son appari­tion. Celui-ci a été enreg­istré sous le numéro Brush II, n°3124 et a été importé par l’élevage Com­mings Cock­er Spaniel de Asworth, New Hampshire.

C’était à peu près à cette époque que les fon­da­teurs de l’American Spaniel Club s’intéressèrent de plus en plus au chien qui se car­ac­téri­sait comme un Cock­er, mais n’était pas encore recon­nu comme une race à part entière du Sport­ing Spaniel.

L’American Spaniel Club est le club par­ent du Cock­er Spaniel. Il a été créé en 1881. Lorsque l’American Spaniel Club a rejoint l’American Ken­nel Club, qu'il a précédé de plusieurs années, il a été accep­té puis recon­nu comme le club des Spaniels, un rôle et une respon­s­abil­ité assumés.

L'American Ken­nel Club a recon­nu la sépa­ra­tion de la race «Cock­er» en sep­tem­bre 1946, mais ce n'est qu'en jan­vi­er 1947 que l'enregistrement de la race est apparu dans le stud-book sous sa pro­pre dénomination.

Avec le temps, la pop­u­lar­ité du Cock­er Spaniel aug­men­tait à pas de géant et, les Spaniels devenant de plus en plus con­nus, tous les Spaniels ont rapi­de­ment gag­né en pop­u­lar­ité. Avec l’augmentation du nom­bre d’éleveurs de Cock­ers et d’autres races de Spaniels, l'American Spaniel Club a recon­nu son inca­pac­ité à les gér­er tous ensem­ble. Le Springer Spaniel a été le pre­mier à quit­ter le nid du club par­ent, ce qui a mis l'accent sur le bien-fondé sur le trans­fert de la juri­dic­tion de l'English Springer Spaniels à une nou­velle organ­i­sa­tion de club qual­i­fiée pour assumer la respon­s­abil­ité parentale. Grâce aux bons offices de l’American Ken­nel Club, cet heureux résul­tat a été obtenu et par con­sen­te­ment mutuel, l'English Springer Spaniel est passé sous l'autorité de l'English Springer Spaniel Field Tri­al Asso­ci­a­tion, Incor­po­rat­ed. La pop­u­lar­ité du Cock­er Spaniel né ces­sant de croître, de même que l’introduction et la faveur gran­dis­sante du type anglais de Cock­er Spaniel, ont à nou­veau incité à mod­i­fi­er les règles régis­sant les Sport­ing Spaniels. C'est une fois de plus, grâce à la com­préhen­sion de l’American Ken­nel Club (AKC), que le Cock­er Spaniel Anglais a été recon­nu comme un type dis­tinct du Cock­er Spaniel (Améri­cain).
Des négo­ci­a­tions ont été entamées avec l’American Ken­nel Club afin d’entraîner le trans­fert de juri­dic­tion de toutes les races de Spaniels sportifs autres que les Cock­ers Spaniels (améri­cains) à des clubs par­ents voués à la pro­mo­tion de ces dif­férentes races de Spaniels. L’American Ken­nel Club a approu­vé et accep­té cette propo­si­tion, l’American Spaniel Club con­ser­vant son droit, sans con­sul­ta­tion ni autori­sa­tion préal­able de tout club spé­cial­isé, de délivr­er des titres pour toutes les races de Spaniels à la spé­ciale annuelle de l’American Spaniel Club. L'American Spaniel Club se dis­tingue aujourd'hui de tous les clubs spé­cial­isés de ce pays, y com­pris peut-être ceux du vieux con­ti­nent, comme le club ini­tial et orig­i­nal con­sacré à une race de chiens, avec une prédilec­tion par­ti­c­ulière pour tous les Spaniels.

La pop­u­lar­ité des Spaniels de chas­se est établie depuis tou­jours, et le plus petit, le Cock­er Spaniel (Améri­cain), qui a aus­si le désir de chas­s­er peut devenir un chien de chas­se capa­ble lorsqu'il est judi­cieuse­ment entraîné. La méth­ode habituelle de chas­se con­siste à le laiss­er pass­er devant le fusil, cou­vrant tout le ter­ri­toire à portée de fusil. Il devrait le faire à un rythme rapi­de et soutenu. Lors du coup de feu, il devrait s’arrêter ou, de préférence, rester en posi­tion assise pour né pas gên­er le tir, après quoi il devrait rap­porter sur com­mande. Bien enten­du, il devrait être si bien entraîné qu'il serait sous con­trôle tout le temps. Il est égale­ment utile pour la récupéra­tion occa­sion­nelle à l'eau et se met d'ailleurs générale­ment à l'eau facilement.

La race est excel­lente pour les expo­si­tions, l'obédience et le tra­vail, nom­bre d'entre eux ayant des titres dou­bles et triples. En tant qu'animal de com­pag­nie et com­pagnon, sa pop­u­lar­ité a été excep­tion­nelle. C'est un grand amoureux de la mai­son et de la famille, digne de con­fi­ance avec une grande facil­ité d'adaptation.

Références pour cet arti­cle: 
Com­plete Dog Book — Amer­i­can Ken­nel Club
Rap­ports annuels de l'American Spaniel Club 
Cock­er Spaniel — Ruth Kraeuchi.

cockers américains Barbara Butler

L'ORIGINE DU COCKER SPANIEL et du AMERICAN SPANIEL CLUB par Elaine E. Mathis

Pho­to don­née aux Archives de NCP par Car­ol Rutherford


Les Spaniels en Amérique remontent à 1620 et à l’arrivée du Mayflower. Ce navire transportait deux chiens lors de son voyage en Nouvelle-Angleterre, un Dogue et un Spaniel. Cependant, il est impossible de retracer l’ascendance des chiens de race actuels sur ces deux chiens puisque les pédigrées et les stud-books n’étaient pas disponibles avant le début du XIXe siècle.

À cette époque, les Spaniels étaient divisés en deux var­iétés : les Spaniels brous­sailleurs et les Spaniels d’eau. De ces pre­miers spéci­mens ont jail­li les nom­breuses var­iétés de Spaniels que nous avons aujourd’hui, y com­pris les Toys. Après cela, les ter­mes Springer, Springer Spaniel, Cock­er, Cock­ing Spaniel, Field, Eng­lish Type, etc. sem­blent s’appliquer aux Spaniels de toutes tailles et la divi­sion que nous avons aujourd’hui dans la famille des Spaniels s’est dévelop­pée à par­tir de cette péri­ode. Une autre par­tie de l'histoire est que, puisque les Spaniels sont tous issus des mêmes lignées et portées, la lim­ite de poids max­i­male de 28 livres était la lim­ite entre le Cock­er et le Field. Les spéci­mens de plus de 28 livres ont été caté­gorisés Field Spaniels. Le terme «Cock­er» a été attribué à la plus petite et à la plus com­pacte famille de ce groupe, car il était util­isé pour le tir à la bécasse (wood­cock en anglais).

Les enreg­istrements de Cock­ers remon­tent à 1879. La pre­mière souche de Cock­er à être bien con­nue et à franchir des étapes déci­sives en vue de sa recon­nais­sance en tant que race dis­tincte en Angleterre est l'élevage «Obo» de M. James Far­row. Le Nation­al Amer­i­can Ken­nel Club (l'actuel Amer­i­can Ken­nel Club) a pub­lié son pre­mier livre généalogique à St. Louis, Mis­souri. Le tout pre­mier Cock­er enreg­istré était un mar­ron et blanc, nom­mé Cap­i­taine, et por­tant le numéro 1354. Le pre­mier noir et feu enreg­istré était Jock­ey, numéro 1365. Ce n'est qu'au moment de la pub­li­ca­tion du vol­ume 2, en 1885, qu'un Cock­er noir a fait son appari­tion. Celui-ci a été enreg­istré sous le numéro Brush II, n°3124 et a été importé par l'élevage Com­mings Cock­er Spaniel de Asworth, New Hampshire.

C'était à peu près à cette époque que les fon­da­teurs de l'American Spaniel Club s'intéressèrent de plus en plus au chien qui se car­ac­téri­sait comme un Cock­er, mais n'était pas encore recon­nu comme une race à part entière du Sport­ing Spaniel.

L'American Spaniel Club est le club par­ent du Cock­er Spaniel. Il a été créé en 1881. Lorsque l'American Spaniel Club a rejoint l'American Ken­nel Club, qu'il a précédé de plusieurs années, il a été accep­té puis recon­nu comme le club des Spaniels, un rôle et une respon­s­abil­ité assumés.

L'American Ken­nel Club a recon­nu la sépa­ra­tion de la race «Cock­er» en sep­tem­bre 1946, mais ce n'est qu'en jan­vi­er 1947 que l'enregistrement de la race est apparu dans le stud-book sous sa pro­pre dénomination.

Avec le temps, la pop­u­lar­ité du Cock­er Spaniel aug­men­tait à pas de géant et, les Spaniels devenant de plus en plus con­nus, tous les Spaniels ont rapi­de­ment gag­né en pop­u­lar­ité. Avec l’augmentation du nom­bre d’éleveurs de Cock­ers et d’autres races de Spaniels, l'American Spaniel Club a recon­nu son inca­pac­ité à les gér­er tous ensem­ble. Le Springer Spaniel a été le pre­mier à quit­ter le nid du club par­ent, ce qui a mis l'accent sur le bien-fondé sur le trans­fert de la juri­dic­tion de l'English Springer Spaniels à une nou­velle organ­i­sa­tion de club qual­i­fiée pour assumer la respon­s­abil­ité parentale. Grâce aux bons offices de l’American Ken­nel Club, cet heureux résul­tat a été obtenu et, par con­sen­te­ment mutuel, l'English Springer Spaniel est passé sous l'autorité de l'English Springer Spaniel Field Tri­al Asso­ci­a­tion, Incor­po­rat­ed. La pop­u­lar­ité du Cock­er Spaniel né ces­sant de croître, de même que l’introduction et la faveur gran­dis­sante du type anglais de Cock­er Spaniel, ont à nou­veau incité à mod­i­fi­er les règles régis­sant les Sport­ing Spaniels. C'est une fois de plus, grâce à la com­préhen­sion de l’American Ken­nel Club (AKC),que le Cock­er Spaniel Anglais a été recon­nu comme un type dis­tinct du Cock­er Spaniel (Améri­cain).

Des négo­ci­a­tions ont été entamées avec l’American Ken­nel Club afin d’entraîner le trans­fert de juri­dic­tion de toutes les races de Spaniels sportifs autres que les Cock­er Spaniels (améri­cains) à des clubs par­ents voués à la pro­mo­tion de ces dif­férentes races de Spaniels. L’American Ken­nel Club a approu­vé et accep­té cette propo­si­tion, l’American Spaniel Club con­ser­vant son droit, sans con­sul­ta­tion ni autori­sa­tion préal­able de tout club spé­cial­isé, de deliv­r­er des titres pour toutes les races de Spaniels à la Spé­ciale annuelle de l’American Spaniel Club. L'American Spaniel Club se dis­tingue aujourd'hui de tous les clubs spé­cial­isés de ce pays, y com­pris peut-être ceux du vieux con­ti­nent, comme le club ini­tial et orig­i­nal con­sacré à une race de chiens, avec une prédilec­tion par­ti­c­ulière pour tous les Spaniels.

La pop­u­lar­ité des Spaniels de chas­se est établie depuis tou­jours, et le plus petit, le Cock­er Spaniel (Améri­cain), qui a aus­si le désir de chas­s­er, peut devenir un chien de chas­se capa­ble lorsqu'il est judi­cieuse­ment entraîné. 

La méth­ode habituelle de chas­se con­siste à le laiss­er pass­er devant le fusil, cou­vrant tout le ter­ri­toire à portée de fusil. Il devrait le faire à un rythme rapi­de et soutenu. Lors du coup de feu, il devrait s’arrêter ou, de préférence, rester en posi­tion assise pour né pas gên­er le tir, après quoi il devrait rap­porter sur com­mande. Bien enten­du, il devrait être si bien entraîné qu'il sera maîtrisé à chaque instant. L'Américain est égale­ment utile pour la récupéra­tion occa­sion­nelle à l'eau et… se met générale­ment à l'eau facilement.

La race est excel­lente pour les expos­tions, l'obédience et le tra­vail, nom­bre d'entre eux ayant des titres dou­bles et triples. En tant qu'animal de com­pag­nie et com­pagnon, sa pop­u­lar­ité a été excep­tion­nelle. C'est un grand amoureux de la mai­son et de la famille, digne de con­fi­ance, avec une grande facil­ité d'adapation.

Références pour cet arti­cle: 
Com­plete Dog Book — Amer­i­can Ken­nel Club
Rap­ports annuels de l'American Spaniel Club 
Cock­er Spaniel — Ruth Kraeuchi.